De plus en plus d'entrepreneurs jugent de leur succès par rapport à l'impact qu'ils génèrent plus encore que le revenu qu'ils créent. En effet, l'entrepreneuriat est un magnifique véhicule pour changer le monde. Il permet à tous et chacun de se mettre de l'avant ses talents, sa vision et sa motivation pour faire bouger les choses à petite et grande échelle. Aujourd'hui dans le podcast, j'ai voulu adresser le sujet de l'entrepreneuriat à valeur sociale et de l'entrepreneuriat responsable.
Attention, je te divulgue mon chiffre d'affaires dans cet épisode.😜 Le 30 mars 2020 était une journée spéciale pour moi. Elle marquait la fin de mon congé de maternité. C’était aussi ma première journée ever à être 100% à mon compte… Après 4 ans à piloter Aime Ta Marque en mode temps partiel, le temps était finalement venu de voler de mes propres ailes. J’avais notifié mon employeur au début du mois, un peu la peur au ventre, mais résolue d’aller de l’avant et de me faire confiance… Mon mari et moi avions discuté de la nouvelle réalité qui nous attendait et on venait de signer les papiers pour que ma fille commence la garderie quelques semaines plus tard…
Un des grands changements de mindset que j'estime nécessaire pour faire du bon marketing, c'est de comprendre que l'expérience client commence au premier contact et se termine bien après le dernier. Et le marketing, la vente, fait partie de cette expérience. Pour bien communiquer notre message et connecter avec notre communauté, il est donc essentiel de comprendre comme cette dernière subit nos interactions et comment on peut rendre le processus de vente plus fluide et agréable. Parce qu'au bout du compte, c'est ça aussi l'empathie. Aujourd'hui sur le podcast, on va parler plus spécifiquement d'expérience utilisateur (UX) et comment elle contribue à laisser un meilleur souvenir de notre marque.
Faire du bon marketing de contenu, c'est pas mal moins facile que ce que le monde essaie de te faire croir. C'est pas juste de "donner de la valeur" ou de te "rendre visible" ou de te pointer une couple de fois par jour sur Instagram pour "connecter avec ta communauté". Il y a tout un thinking qui doit venir autour de ta stratégie si tu veux maximiser ton investissement en temps et en énergie. Et je te le dis, LA raison pour laquelle la plupart des gens abandonnent leurs efforts de contenu organique pour se tourner vers des solutions prémâchées ou payantes, c'est de ne pas avoir identifié comment leur contenu supporte leurs objectifs d'affaires. Alors pour m'assurer que tu ne tomberas pas dans le piège, je te propose aujourd'hui de te pencher sur les grands objectifs que ton contenu devrait avoir pour bien servir l'évolution de ton entreprise. De plus, l'épisode de podcast te donne des pistes pour réfléchir à ta planification annuelle en termes de contenu afin de bien arrimer le contenu que tu vas créer à tes grands objectifs d'affaires... et de vie! Je te mets un rappel ici des quatre grands objectifs que devrait avoir ton contenu et comment ils peuvent s'intégrer dans ta grande vision.
On est plusieurs à secrètement porter notre perfectionnisme comme un blason doré Comme si c'était un gage de qualité, de standards élevés. On est juste un peu "freak de l'organisation" ou "on aime que ce soit fait à notre goût". Mais souvent, ce perfectionnisme nous empêche non seulement d'avancer dans nos projets de façon plus fluide, il nous inhibe aussi dans la vision que l'on se donne à soi-même. Pour cet épisode de L'Ambition au Féminin, j'ai invité Maude Frieh, coach pour entrepreneures perfectionnistes, pour parler de comment se libérer du perfectionnisme inhibant afin d'en garder uniquement les caractéristiques positives. Et ainsi déployer notre potentiel dans la joie et le plaisir.
Il y a le avant et le après 2020. On peut dire avec assurance que la pandémie de Covid-19 n'a épargné personne. Certains furent tragiquement touchés, d'autres moins. Dans quelques semaines, nous allons passer le cap symbolique de la nouvelle année. Dans tous les cas, que les 12 derniers mois aient été éprouvants ou non, nous allons dans quelques semaines passer le cap symbolique vers la nouvelle année. Mais la célébration a pour plusieurs un goût doux-amer. Comment peut-on se préparer à 2021 dans la confiance alors que l'incertitude et la tension règne encore au niveau planétaire. Face à l'instabilité économique qui se dessine depuis plusieurs mois et le danger sur la vie de millions de personnes qui perdure, comment peut-on se prêter à l'exercice annuel du bilan et des projections en restant ancré dans notre vision et nos ambitions? Pour répondre à ces questions importantes, j'ai invité Marie-Ève Michaud, coach pour entrepreneurs, leaders et coach, à me rejoindre sur le podcast.
Comment ça te fait sentir d'entendre quelqu'un divulguer son chiffre d'affaires sans tu n'aies rien demandé? Je demande parce que je suis hyper consciencte - surtout en tant que femme - que l'argent est un tabou dont il faut se libérer. Et parler ouvertement de nos revenus peut nous aider dans cette direction (notamment en ce qui concerne les inégalités salariales). Mais n'empêche, j'ai toujours un petit questionnement quand, que ce soit sur les réseaux sociaux ou en appel découverte, on me lance cette information. Surtout quand divulguer son chiffre d'affaires devient un argument marketing. Dans l'épisode d'aujourd'hui, j'essaie de faire la part des choses entre une communication saine et pertinente de la question des revenus et là où la conversation forcée frôle l'inconfort, voire la manipulation. Je parle entre autre : Des intentions réelles ou imaginées qui accompagnent la divulgation du chiffre d'affaires dans tout et n'importe quel contexte La tendance marketing de faire miroiter l'objet doré La distinction entre envie et jalousie et comment elles peuvent nous servir en affaires Comment peut-on éviter les maladresses quand on veut ouvrir la conversation autour de l'argent? De money mindset, d'abondance et de privilèges J'aimerais bien connaître ton opinion sur le sujet. Es-tu à aimer connaître les chiffres d'affaires des entrepreneurs que tu suis? Y a-t-il, selon toi, une façon de communiquer cette information pour prendre en compte le fait que les discussions autour de l'argent génèrent des réactions mitigées dans notre entourage? Oh! Et si tu as aimé l'épisode, ce serait trop chouette si tu pouvais me laisser un ⭐⭐⭐⭐⭐ pour signifier ton appréciation sur Apple Podcast! Mentionné dans cet épisode : Sur L'Ambition au Féminin : Ep. 22 Gérer ses finances dans la douceur avec Geneviève Paré Sur Mêle toi de ton Biz de Rim Boukhssimi : Ep. 18 Quand la médiocrité t'empêche d'oser dans ton biz Sur L'Ambition au Féminin : Ep. 51 Cultiver ses options dans un monde hyper spécialisé
Qu'est-ce qui est le plus important, le focus ou l'agilité? D'être touche-à-tout ou hyperspécialisé? Quand j'ai dû choisir mon programme d'étude universitaire, j'ai fait un choix peu populaire. J'allais étudier les grandes oeuvres de la culture occidentale. Est-ce que j'avais une vision de l'emploi que j'allais occuper à la suite de ces années d'études? Pas la moindre. Mais ça ne me dérangeait pas, car pour moi, une carrière est une période de ma vie, un choix qui peut être renversé à tous moment. Tout comme une entreprise, d'ailleurs. Dans l'épisode d'aujourd'hui, je veux parler de cette tension qui existe entre l'idée véhiculée que pour réussir, il faut absolument se nicher, devenir un expert d'une science pointue et, d'un autre côté, que la valeur d'une vie bien vécue est de pouvoir s'adapter grâce à une certaine versatilité. Je discute notamment de : Comment je définis optionnalité, agilité et antifragilité Les relations entre le besoin d'options et le caractère des multipotentiels L'importance de se créer un capital de marque et comment le faire Comment rester ciblé sur sa niche tout en cultivant des alternatives Pourquoi il ne faut pas mélanger expertise et identité
Il y a un an presque exactement, je me donnais le défi de lancer un premier podcast. Mon blogue performait bien, j'avais une équipe de contributrice hyper intéressantes, mon référencement naturel était on point... Mais je sentais qu'il était temps de trouver une autre façon de connecter avec ma communauté. Je m'étais essayée avec la vidéo sur YouTube. Par contre, mon côté perfectionniste me rendait la tâche bien trop prenante. Le podcast s'est alors présenté comme une voie alléchante d'ajouter un degré d'intimité avec mes lecteurs tout en demeurant assez gérable pour ma nouvelle réalité de jeune maman. Aujourd'hui dans l'épisode, je voulais partager avec toi les apprentissages que j'ai fait comme créatrice de contenu écrit qui s'est convertie au podcasting. Je partage notamment avec toi : Les outils que j'ai utilisé pour lancer mon podcast Comment j'ai élaboré ma stratégie éditoriale, la structure de mon podcast Mes conseils pour bien préparer tes épisodes Ce qui est impliqué dans la gestion d'un podcast Comment j'entrevois les possibilités de déléguer une partie du processus Laisse-moi savoir en commentaire si tu caresses l'idée de lancer ton podcast, en espérant que je t'ai donné un bel aperçu de ce qui est impliqué dans le projet.
Comment élever nos enfants à devenir féministe? Comment adresser des questions épineuses sur le genre, l'amour, la différence sans aliéner, sans s'emmurer? C'est une des questions que Lucile de Pesloüan, autrice, féministe, et nouvelle maman, a voulu adresser dans son manifeste féministe "Pourquoi les filles ont mal au ventre ?" (Isatis, 2017). L'album graphique, illustré par Geneviève Darling a été traduit en plusieurs langues et a reçu prix et distinctions et permet à ses lecteurs de réfléchir, tout en douceur et en profondeur, au féminisme, à l'intersectionnalité, à la coexistence. Cette semaine, sur le podcast, j'ai voulu m'entretenir avec Lucile de comment l'art et les mots peuvent nous aider à sensibiliser les générations à venir à ces importantes questions. Et de notre rôle en tant que femme, mère et créatrice d'ouvrir les conversations autour de nos réalités et de nos luttes. Un peu plus sur Lucile de Pesloüan Dans l'épisode, on discute aussi du parcours d'autrice de Lucile, qui a commencé son activité d'écriture en publiant des textes, intimes, directs, poétiques et engagés, sous forme de fanzines. En date d'aujourd'hui, elle a également publié "Les histoires de Shushanna Bikini London" (Rodrigol, 2018) et "J’ai mal et pourtant, ça ne se voit pas…" (Isatis, 2018) qui a, lui aussi, reçu prix et distinctions. Elle écrit aussi pour des magazines et continue toujours, de réaliser des fanzines sous le nom de Shushanna Bikini London. Son nouveau livre "C’est quoi l’amour ?" est paru chez Isatis le 5 octobre 2020. Si tu as aimé cet épisode, tu seras probablement intéressée par l'épisode 36 Entre poésie, web et identité de genre avec Roxane Nadeau Mentionné dans cet épisode : PESLOÜAN, Lucile de et Geneviève DARLING. Pourquoi les filles ont mal au ventre ?, Isatis, 2017. Idem. C'est quoi l'amour ?, Isatis, 2020. À propos de la foire Expozine Le travail de Geneviève Darling avec Lovestruck Prints Suis Lucile sur Instagram @shushannabikinilondon et sur Facebook @lucile.depeslouan
L'impératif de se spécialiser dans un domaine bien spécifique n’a pas toujours été la norme. À la Renaissance, par exemple, la curiosité était un signe d’intelligence. Un homme instruit touchait à tous les domaines de la connaissance, s’intéressait à tout. Un des meilleurs exemples est probablement Leonardo Da Vinci, qui, en plus d’être peintre, était également scientifique, ingénieur, inventeur, anatomiste, sculpteur, architecte, urbaniste, botaniste, musicien, poète, philosophe et écrivain. Ah oui, et il était aussi apparemment un organisateur de spectacles et de fêtes, la version ancienne de planificateur d’événements! Aujourd’hui, cette volonté de tout savoir, de tout explorer est parfois vu comme un problème, surtout dans un contexte professionnel. C’est tellement plus facile de rentrer dans une boîte et de se faire assigner un titre bien carré. Au-delà du savoir spécialisé Avec la montée de popularité de l’entrepreneuriat, les personnes aux multiples potentiels ont vu une façon de créer une vie qui leur permettrait de satisfaire leur insatiable goût de la découverte. Et même si ça paraît plus « risqué », c’est beaucoup plus ancré dans la vision de l’expérience humaine que plusieurs aspirent à atteindre. Cette vision, c’est un peu celle de Sam Bellamy, qui allie une curiosité insatiable à un entregent hors du commun. Dans la deuxième partie de cette entrevue, on discute avec la fondatrice de Bazookka inc., une startup tech qui a comme mission de créer des outils RH propulsés par l’intelligence artificielle pour aider les organisations à devenir plus productives et inclusives. Après avoir adressé, dans la partie 1, son parcours atypique et ce qui l'a amenée où elle est aujourd'hui, nous plongeons au cœur de Sam la femme ambitieuse. Nous discutons notamment de : Comment elle pense faire la place pour l’expression créative alors que son assiette est pas mal pleine entre sa startup, son fils, son doctorat et ses autres implications La différence qu’elle fait entre hobby et business Comment elle combine son esprit rationnel académique à ses opinions sur la manifestation et l’industrie du développement personnel Faire des deuils de ses plans de vie Les enjeux d’être une femme ambitieuse aujourd’hui Comme quoi même dans notre monde de vitesse et de frénésie, il y a encore de la place pour la réelle exploration de notre humanité, que ce soit via les expériences ou la recherche de la connaissance.
Il y a 10 ans, personne ne parlait de multipotentialité. On te demandait, autour de tes 17-18 ans, ce que tu voulais faire plus tard, et on « t’orientait » vers le programme éducatif qui semblait le mieux correspondre à tes aspirations. Le hic, c’est que c’est vraiment difficile à dire, du haut de nos 18 ans, ce que l’on va vouloir faire de nos 40 prochaines années (allô, angoisse!). Pour Sam Bellamy, la pression était réelle. Fille de parents immigrants tous deux jouissant de la sécurité d’emplois traditionnels, il n’était pas question que leur fille gâche son potentiel dans des études pertes de temps. Mais Sam a toujours eu un grand némésis : l’ennui. Alors après avoir complété un baccalauréat en comptabilité (le ticket doré qu’on lui avait vendu vers les hautes sphères de la gestion), elle a réalisé qu’elle ne se plaisait pas, mais pas du tout dans son rôle en entreprise. De comptable, à restaurateur, à tech entrepreneur Après s’être réorientée dans le graphisme, la restauration, puis l’éducation, la psycho et même après avoir ouvert une galerie d’art – elle qui peint depuis toujours – elle a fondé la startup Bazookka inc. Cette entreprise tech qui crée des outils RH propulsés par l’intelligence artificielle. Sa mission? Aider les organisations à devenir plus productives et inclusives. En plus d’être entrepreneure, elle est enseignante, conférencière, candidate au doctorat et militante en inclusion et diversités en sciences des données. Ah oui, et je vous ai dit qu’elle est maman? J’ai eu la chance de m’entretenir avec cette âme curieuse et assoiffée de connaissances lors d’une entrevue en deux parties. Dans cette première séquence, nous avons discuté notamment de : Sa peur de ne pas trouver sa voie quand elle a réalisé qu’elle avait autant d’intérêts multiples Pourquoi elle s’est longtemps sentie comme une pomme pourrie dans les emplois qu’elle a occupés Comment elle est passée d’un job temps plein en comptabilité à devenir chef dans son propre restaurant D'où lui est venue son idée de startup et comment elle a mis les briques pour la faire fonctionner (alors qu'elle venait de se séparer de son conjoint et père de son enfant) Les raisons du fossé entre l’école et l’université et le marché du travail Des trucs pour se valoriser dans une industrie ou une entreprise, même si l’on a pas d’études ou d’expériences En gros, elle partage avec nous comment son parcours réellement atypique a servi à créer sa position d’aujourd’hui. Si tu es une multipotentielle, toi aussi, raconte-nous ton expérience sur le marché de l’emploi et comment tu as réussi (ou cherches encore!) à trouver ta place comme professionnelle ou entrepreneuse!
As-tu peur du terme compétition? As-tu peur de l’idée de perdre ou, pire, de gagner? Quand j’étais jeune, j’étais reconnue pour mes réactions démesurées lorsque je perdais à un jeu. Pas besoin qu’il y ait une grosse récompense en jeu pour susciter la colère, la tristesse, la frustration. Avec le temps, j’ai compris que pour moi, ce qui était sur la table, c'était plus qu'un jeu, c’était mon ego. J’ai fini par avoir si peur de perdre (et de ma réaction à perdre), que je me suis dit que je n’aimais pas jouer, que je n’aimais pas la compétition. Ce n’est que des décennies plus tard que j’ai pu faire la paix avec mon esprit compétitif. C’est l’entrepreneuriat qui m’en a donné l’opportunité. Quand la compétition est intimement liée à ton identité Une des choses que j’ai remarqué en échangeant avec un bon nombre d’entrepreneurs, de solopreneurs et de travailleurs autonomes, c’est que le terme « compétition » a une mauvaise réputation. La simple mention d’un « compétiteur » suscite refus et dénégations de la part de mes interlocuteurs. « Je n’ai pas de compétiteurs. Je suis unique et je ne me compare à personne, » semble être l’idée répandue. On me parle alors d’abondance, de possibilités infinies, de coopétition… Et pourtant, on vit bien dans le même monde. Et nous sommes plusieurs à la voir, cette compétition! Dans l’épisode d’aujourd’hui, j’ai voulu explorer d’où nous vient cet inconfort avec la compétition. Pourquoi ce dégoût, cette peur? Je discute notamment de : Comment je suis devenue une mauvaise perdante et ce qui m’a aidé à m’en sortir Les dangers d'encourager une perception fixe du talent et de la performance La tension entre collectif et individuel dans notre définition de la compétition Qu'est-ce qu'on entrevoit quand on parle d'abondance infinie De quelle façon avoir une relation saine avec la compétition Je suis particulièrement curieuse de t’entendre sur le sujet. As-tu déjà réfléchi à ta relation à la compétition? D’où vient-elle? Comment est-ce que ça te sers dans ta vie personnelle, dans tes affaires? Hâte d’échanger avec toi en commentaires. Et si tu souhaites découvrir ta propre place dans la game infinie des possibilités entrepreneuriales, mon programme Positionnement Authentique pourrait t'intéresser.
Pour plusieurs, être sous le feu des projecteurs est une idée plutôt inconfortable. La reconnaissance et la visibilité qui viennent avec le succès ont parfois un effet rébarbatif pour certaines personnes – femmes et hommes – qui sont d’un caractère naturellement humble. Mais parfois, cette visibilité devient presque un devoir. En effet, elle met en lumière certaines communautés ou façons de vivre et qui permettent à tout un spectre de personnes sous-représentées de voir des exemples familiers dans des contextes différents. Quand Marie-Philippe Gill a choisi son domaine d’études, elle aurait voulu voir plus de femmes dans les pamphlets promotionnels des grandes écoles. Aujourd’hui bachelière en génie logiciel de l’École de Technologie Supérieure de Montréal et à l’aube de terminer sa maîtrise en apprentissage machine, elle est devenue une des jeunes femmes québécoises à défendre avec brio la présence des femmes dans les domaines des technologies. La visibilité web : plus qu'un hobby, une responsabilité Que ce soit via son blogue Girl Knows Tech, sa chaîne YouTube ou son compte Instagram, où elle compte près de 35K abonnés, Marie-Philippe a reçu au fil des ans de nombreuses reconnaissances, bourses et prix pour son implication dans la cause des femmes en STIM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques). Dans la deuxième partie de cette entrevue, on parle notamment de : son syndrome de l’imposteur et de son apparition dans son cheminement la différence de perception (et du sexisme) entre réussite scolaire et réussite professionnelle comment elle arrive à gérer une vie bien remplie entre ses études, sa présence sur le web et ses aspirations professionnelles comment elle perçoit le rôle de son côté entrepreneurial dans son avenir professionnel la responsabilité des femmes de mener le combat de la représentation en STIM. Et toi, dans ton domaine, les femmes sont-elles en sur-représentation ou sous-représentation? Aimerais-tu que ça en soit autrement?
« Les filles sont bonnes en français et en arts, les gars en sports en en math. » Je me rappelle très bien, enfant, avoir entendu ce genre d’idées fixes perpétuées sous différentes formes. C'était comme si elles flottaient dans l’air ambiant. Ces stéréotypes genrés peuvent avoir l’air sans défense, mais de nombreuses recherches continuent de prouver que ce genre de position sur le talent et la réussite agissent profondément dans la psychologie des enfants quand ils sont en contexte d’apprentissage et de performance. C’est notamment une des raisons pour lesquelles les femmes vont choisir des professions plus libérales, comme l’enseignement et les communications, et les hommes des carrières plus scientifiques, comme l’informatique et l’ingénierie. Combattre les stéréotypes de genre dans les STIM Marie-Philippe Gill, pour sa part, ne laissa pas ces stéréotypes se mettre dans le chemin de sa passion pour l’informatique. Étant l’une des premières générations à avoir grandi entourée de l’internet, elle a appris à coder de façon autodidacte alors qu’elle tentait de s’occuper de ses Neopets. De fil en aiguille, ceci l’a menée à obtenir son diplôme en génie logiciel de l'École de Technologie Supérieure (ÉTS). Elle a par la suite poursuivi ses études à la maîtrise en technologies de l'information, plus précisément en apprentissage machine (machine learning). Mais en plus d’exceller au niveau académique, elle pilote depuis 2016 Girl Knows Tech, un blogue où elle partage sa vie et ses expériences d’étudiante en technologie. Parallèlement à son blogue, son compte Instagram cumule 35K abonnées et sa chaîne YouTube est suivie par près de 13K personnes. Bref, disons qu'elle allie de façon remarquable ses aspirations scolaires à sa responsabilité féministe de demeurer visible pour toutes les femmes les industries des STIM (Sciences, Technologie, Ingénierie, Mathématiques). J’ai invité Marie-Philippe sur le podcast pour nous parler de son parcours unique dans un domaine considéré majoritairement masculin et comment elle a réussi à trouver sa voix/voie malgré les obstacles qui auraient pu lui bloquer la route. Si tu as une expérience dans un domaine qui est étiqueté "masculin", partage-nous ton expérience en commentaires. Toute visibilité à ce niveau a le potentiel d'aider une autre femme à faire le saut et à vaincre ses peurs!
Est-ce que tu te trouves belle? Question étrange à retrouver dans un contexte « professionnel », mais le jugement que l’on a de notre apparence physique a, selon moi, son rôle à jouer dans notre succès at large. Surtout que de nos jours, personal branding oblige, nous nous rendons de plus en plus visibles grâce aux moyens du web à nos employeurs, clients et partenaires potentiels. Personnellement, j’ai vécu ce malaise d’être visible après avoir donné naissance à ma fille, alors que je devais m’habituer à un corps que je ne reconnaissais plus et qui avait été transformé par l’aventure de la maternité. Ce fut un grand cheminement personnel de continuer à piloter mes projets de front tandis que mon monologue intérieur prenait un malin plaisir à rabaisser la confiance que j’avais jadis acquise à force de travailler mon mindset et mon amour de moi. Mêle à cela un sentiment de l’imposteur latent et tu as un cocktail explosif vers le doute, l’inaction et le statu quo. Et ce, malgré ma conscience féministe accrue et mon militantisme pour l’acceptation des différences et surtout de la puissance du féminin. Magré cela, un changement psychologique dans la façon dont je me voyais influençait directement ma manière de me présenter à mon public, à mes clients, à moi-même. Image de soi, confiance et visibilité Alors dans un monde où on nous bombarde de standards de beauté inatteignables et que l’on intériorise depuis notre tendre enfance l’impératif « d’être belle », est-ce qu’on n’en aurait pas perdu la faculté, justement, de se trouver attrayante, séduisante, charismatique… pour soi-même? Dans l’épisode de podcast d’aujourd’hui, j’ai voulu poser ces questions à quelqu’un qui est un témoin de première ligne de ces questionnements et doutes qui habitent les femmes – entrepreneures ou non. Julie Dessureault est photographe et coach PNL au féminin à la tête de Rose Aux Joues. Surnommée l’ange du Kodak, sa mission est de révéler et de célébrer l’étonnante diversité des femmes. Que ce soit par le biais de sa caméra ou du coaching, elle accompagne ses clientes à prendre conscience de leur force intérieure afin de s’affirmer fièrement et rayonner dans les différentes sphères de leur vie. J’ai discuté avec elle, entre autres, de : Photographie et empathie radicale Comment l’image de soi influence les résultats que l’on crée dans notre entreprise et dans notre vie Le sens que nous donnons, chacune et chacun, à l’apparence physique Les obstacles psychologiques autour de la visibilité Comment se préparer à un photoshoot professionnel Pour terminer, j’aimerais ouvrir la discussion avec toi, car je pense qu’il est important que nous extériorisions ce que nous ressentons autour de la question. Comment vois-tu le lien entre l’opinion que tu as de ton apparence physique et ton niveau d’ambition? Les choses que tu te permets de faire ou de rêver? As-tu déjà été inconfortable à l’idée de te montrer telle que tu es?
Le sujet des partenariats, collaborations, échanges de services et affiliations en est un que je veux aborder depuis longtemps parce qu’il se pointe le nez très tôt dans notre vie d’entrepreneuse. Particulièrement populaire auprès des entreprises en démarrage, ce genre de partenariat est souvent vu comme une manière de se faire un nom, augmenter sa visibilité ou agrandir son réseau professionnel. Aujourd’hui, je veux donc parler de comment bien choisir ses collaborations gratuites. Comment éviter les abus de pouvoir, les pertes de temps, et les pièges émotionnels qui viennent avec le travail qui n’est pas traditionnellement rémunéré.
Le burn-out des entrepreneures, c’est pas des jokes. On s’épuise beaucoup à essayer de concilier travail, vie personnelle et vie familiale. Et considérant que les femmes prennent encore la majorité de la charge mentale, c’est important de réfléchir à la façon dont nous organisons nos journées pour demeurer productives, mais réalistes. Pour discuter de comment travailler moins, mais mieux, je me suis entretenue avec mon amie Rim Boukhssimi, une coach qui aide les entrepreneuses à mettre en place des business rentables et sereines. Grâce aux stratégies qu’elle a mises en place, elle réussit aujourd’hui à travailler 3 jours semaine sur son entreprise, sans mettre de côté sa vie de maman et son propre me time pour se regénérer. Voici donc les astuces qu’elle a gentiment accepté de nous partager.
C’est pas vrai quand ont dit qu’en business, il n’y a rien de personnel. Au contraire, l’entrepreneuriat est le propre du personnel. Ce sont nos tripes et notre cœur que nous mettons sur la table jour après jour. Alors comment prétendre que notre vie personnelle n’influence pas les résultats que l’on atteint au niveau professionnel, et vice versa? Cette semaine, dans la deuxième partie de l’entrevue avec Mélissa Pothier, coach pour entrepreneurs et podcasteuse à la tête de l'émission Expansion, nous avons discuté vie perso, amour, argent et succès. En fait, il y a quelques années, alors que son entreprise roulait assez bien, Mélissa s’est séparée du père de ses enfants. Toute une épreuve quand tu travailles de la maison et que tu essaies de bâtir un empire! Mais ça ne l'a pas empêchée de voir grand et de continuer à ne chercher que le meilleur pour elle-même. Avec vulnérabilité et bonne humeur, elle a donc partagé avec moi des insights sur cette étape de sa vie. On a aussi beaucoup parlé de dating (!), de confiance en soi, de l’importance de ton entourage et de tes influences dans les résultats que tu crées et du rôle de l’argent dans les relations interpersonnelles. Et si tu as une expérience à nous partager sur comment tes relations ont influencé ton succès professionnel? Nous aimerions beaucoup te lire dans l'espace commentaire ici-bas!
Lancer une entreprise, c’est une chose. Décider de la faire grandir, évoluer, la faire métamorphoser, c’est une autre paire de manches. Ça prend une grande vision et de l’expertise, mais ça prend aussi d’abord et avant tout du guts. Cette semaine sur le podcast, j’ai reçu une femme qui a autant de courage que de vision et qui n’a pas peur de les faire travailler ensemble pour créer le succès qu’elle se voue à elle-même. Melissa Pothier est podcasteuse et coach pour entrepreneur. Par le biais de son entreprise, elle aide les entrepreneurs de service à se démarquer avec des stratégies intentionnelles et organiques en ligne. Bien qu’elle connaisse de beaux résultats avec son modèle d’affaires actuel, Melissa a décidé de suivre ses rêves et de créer une agence pour tout ce qui est relié au podcasting. Elle désire aider l'entrepreneur à se concentrer sur la création de contenu plutôt que sur tout le côté technique qui vient avec. Dans notre conversation, nous avons abordé notamment : Quel a été son indicateur de succès en affaires Ce qui l’a amenée à professionnaliser son drive entrepreneurial plutôt que de le maintenir à titre de hobby Son approche intuitive à la business Comment elle a aligné ses ambitions aux opportunités qui se sont présentées à elle Son nouveau modèle d’affaire et son plan d’exporter son expertise à l’international
On va tout de suite mettre une chose au clair : être un débutant ne veut pas nécessairement dire qu’on est un amateur. Par définition, un amateur est quelqu’un qui pratique une activité (sportive, artistique, manuelle…) sans en recevoir de paiement, de façon non-professionnelle. L’amateur s’adonne à un hobby, à un à-côté qui lui fait plaisir et la distrait. Est-ce qu'on peut exhiber les signes de l'amateur quand on pratique une activité professionnelle? Selon moi, oui. L'amateurisme est un état d'esprit Se lancer dans l'entrepreneuriat demande son lot d'entregent et de travail. Mais trop souvent, je remarque des entrepreneurs (ou des wantrepreneurs) qui ne se prennent pas au suffisamment au sérieux pour faire la différence entre réaliser son rêve de vie et construire un business rentable et s'adonner simplement a un hobby lucratif. Pour alimenter la réflexion : Ep. 3 L'entrepreneuriat à temps partiel : business ou hobby? Et cette intention se communique de façon consciente et inconsciente à notre entourage et nos futurs clients selon certains signaux. Bref, être amateur peut t’enlever un certain stress de devoir performer, mais au bout du compte, ça peut te ralentir dans l’atteinte de tes objectifs. Avoir l'air amateur malgré nous Mais que faire si on envoie les signes de l'amateur alors que l'on est simplement un débutant qui fait de son mieux? C'est ce que je veux t'éviter, justement, car certaines décisions qui semble anodines peuvent avoir comme conséquence de te faire perdre certains mandats, de repousser ta clientèle idéale ou même de miner ta crédibilité. Et ça, on ne veut pas ça. Cette semaine sur le podcast, je te liste donc 5 choses que tu fais peut-être et qui envoient les signes de l’amateurisme à ton public et collaborateurs. Ce ne sont pas des choses graves en soi – ce n’est pas une insulte, d’être amateur! – mais ce sont définitivement des détails à prendre en considération pour établir une marque personnelle et professionnelle qui va se démarquer par sa solidité et qui va inspirer confiance et expertise. Si tu es sérieuse dans ton projet entrepreneurial, et ce même si pour le moment c’est une activité à temps partiel ou tu ne viens que de te lancer dans l’aventure, je te conseille de voir ton travail dès aujourd’hui avec les lunettes de la professionnelle que tu souhaites devenir. Je t’invite également à réfléchir à ces petits signes que tu perçois chez les autres et qui te font moins prendre au sérieux cette personne. Partage-les avec la communauté pour qu’on reste vigilant si c’est quelque chose que l’on fait de notre côté!
Ce contrat que tu veux fort, fort, fort? Fais-toi pas d’illusions, fille. Tu peux oublier ça tout de suite. Il y a tellement de gens plus qualifiés, plus jeunes, plus intelligents, plus beaux, plus sympathiques qui le méritent plus que toi. Ce rêve que tu caresses? Pfff…! Tu te prends pour qui. Tu es vraiment pas si hot que ça. Médiocre tout au plus. Reste dans ta ligue. Tu vas échouer de toutes façons. Sauve-toi l’humiliation. Ce langage violent, cet assaut psychologique, on ne l’accepterait pas s’il venait de quelqu’un d’autre. On se lèverait en colère si on l’entendait proféré envers notre fille, notre amie, notre mère. Mais étonnamment, quand le syndrome de l’imposteur nous parle, quand il vient de nous et s’immisce comme une petite voix insidieuse dans le fond de notre esprit, on lui laisse parfois place à la table des invités. Il nous prend au ventre quand on veut mettre en place un grand projet, il nous paralyse quand on se réveille avec les étoiles dans les yeux. « Qui es-tu pour réussir? » nous chuchote-t-il sans cesse. Et en lui donnant le micro, on le laisse freiner notre ambition, cracher sur nos rêves et inhiber notre potentiel. On lui donne les rennes. Comment reprendre contrôle sur notre syndrome de l’imposteur Mais la bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas à en être ainsi. On est pas obligé de le laisser le syndrome de l’imposteur miner notre confiance et notre succès, que ce soit au niveau personnel, professionnel ou amoureux. Et le plus tôt on identifie les signes de sa présence, le mieux nous seront outillées pour faire taire cette voix qui nous dit que nous ne serons jamais assez. Pour discuter de ce blocage répandu – surtout dans la communauté féminine –, j’ai invité Anouare Abdou, ancienne journaliste désormais coach en avancement de carrière et multi-entrepreneur passionnée à nous partager son expérience. Nous avons parlé notamment de : Comment elle a fait pour devenir la rédactrice en chef d’une publication nord-américaine à 28 ans Le lien entre syndrome de l’imposteur et perfectionnisme Les trois phases reconnaissables du syndrome de l’imposteur Ce qu’elle pense vraiment de la stratégie du « fake it ‘til you make it » Le clash d’authenticité entre notre persona professionnel et personnelle Le rôle de l’intuition dans notre succès Comme avec tout, la clé est d’abord de reconnaître le problème dans tous ses détails avant même de tenter de le régler. Si tu vis ou a vécu avec le sentiment de l’imposteur, la communauté serait appréciative de toute pensée, réflexion ou astuce qui pourrait l’aider à cheminer. Laisse-nous ça dans les commentaires!
Est-ce qu’on choisit la voie de l’écrivain? Comment le texte littéraire compétitionne-t-il avec le contenu sur le web? Chaque nouvelle technologie amène son lieu de transformations, autant au niveau technique que social. Avec le web, la façon dont on consomme et l’on crée du contenu a évolué à vitesse grand V et a permis à plusieurs personnes, notamment celles appartenant à des groupes marginalisés, de trouver une voix, une communauté et un espace pour s’exprimer. Alors comment est-ce qu’on s’adapte à tout ces changements lorsque l’on se sent appelé par la création, par la vocation de l’artiste? Surtout en tant que femme trans? Dans la deuxième partie de l’entrevue avec Roxane Nadeau, poète, gestionnaire de communauté et réviseuse linguistique, nous discutons des façons qu’elle a trouvé pour naviguer les questions d’identités de genre sur le web et dans les milieux artistiques et professionnels auxquels elle appartient. Elle adresse également ses perceptions du succès, de la créativité et de la visibilité et comment elles ont évolué avec le temps. Dans cet épisode, nous parlons de : Comment elle est devenue une poète « par surprise » Vaincre la contradiction entre la visibilité de l’entrepreneur et l’intériorité de l’écriture La responsabilité (ou son absence) en tant qu’artiste et professionnelle trans de s’impliquer dans la lutte LGBTQIA+ Son avis le rôle du web pour changer les mentalités autour des communautés marginalisés Le besoin de retrouver l’enchantement, le plaisir de lire dans un ère axée sur l’ultra-productivité L’entrepreneuriat comme avenue de choix pour les communautés marginalisées Mentionné dans cet épisode BEAULIEU-APRIL, Zéa. Goulka, Éditions de la Tournure, 2015. NADEAU, Roxane. Les garçons au vent, La Tournure, 2017. Exiger un français soigné fait-il de nous des élitistes? L'infolettre de Roxane Nadeau : À quoi rêvent les gestionnaires de communauté? ExpoZine BERNIER, François Pierre et Jean PETTIGREW. Écrire et publier au Québec : les littératures de l'imaginaire, Six Brume, 2018. Le site web de Roxane Nadeau, sa page Facebook et son profil Instagram
Comment se démarquer dans un monde ultra rationnel et axé profit quand on a l’âme d’une poète, d’une artiste, d’une philosophe? Comment arrimer son amour de la littérature et son besoin d’écrire aux réalités du marché de l’emploi? Ce sont les questions que je me suis longtemps posées tandis que j’entamais mon parcours académique et que l’on me demandait de choisir « ce que je voulais faire dans la vie ». Le monde des lettres est peut-être respecté en théorie, mais dans les faits, il est loin d’être valorisé. Alors comment peut-on continuer de vivre sa passion tout en remplissant notre besoin d’épanouissement en contexte professionnel? Art, poésie et réseaux sociaux C’est une des questions que j’ai posé à mon invitée d’aujourd’hui, Roxane Nadeau. Roxane est une réviseuse linguistique et gestionnaire de communauté. Elle s’est donné le rôle de participer aux discussions en expliquant le rôle des réseaux sociaux dans la société. Elle a notamment fait le bonheur de la chorégraphe Rhodnie Désir en faisant la stratégie réseaux sociaux du spectacle Bow't Trail, et a coadministré la bien aimée page "Horacio, notre héros" pour prêter main forte à son créateur. J’ai cru bon d’inviter Roxane pour nous parler de la façon qu’elle a trouvé de balancer l’appel de la Muse aux besoins du marché. Dans l’épisode d’aujourd’hui, on discute notamment de : Art et université : son expérience de création dans un contexte académique Le mythe de l’artiste crève-faim Littérature et argent : pourquoi choisir la vie d’une écrivaine Ses premiers contrats dans le monde de l’écrit La transition qui l’a menée à choisir la gestion de réseaux sociaux Comment bâtir sa légitimité et crédibilité dans un monde compétitif et peu réglementé comme la révision linguistique ou les médias sociaux Si toi aussi tu as l’âme d’une artiste qui a dû trouver une façon de valoriser ton talent via une nouvelle industrie, raconte-moi ton histoire dans les commentaires! Mentionné dans cet épisode : Roxane Nadeau. Les garçons au vent, La Tournure, 2017. De l’argent et des cours pour lancer ton entreprise – Mesure STA d’Emploi-Québec Microprogramme en réseaux sociaux de l'Inis : retour d'expérience Le site web de Roxane Nadeau, sa page Facebook et son profil Instagram
J’ai appris ce que c’était que la « charge mentale » il y a à peu près 5 ans et ça m’a fait un choc violent. Un peu comme le moment où j’ai compris que le Père Noël n’existait pas. Soudainement, tout un tas de choses dont j’avais une intuition vague faisait soudainement du sens. Toute cette fatigue accumulée de devoir voir à tout, planifier, organiser la vie familiale… De devoir créer des liens, anticiper, gérer le foyer et ma communauté. De voir à, répondre, prendre la responsabilité des tâches extra-professionnelles. Tout ce poids, cette pression que je ne voyais pas mes conjoints assumer, ce n’était pas juste dans ma tête. Et ce n’était pas qu’une question de « personnalité ». La charge mentale, un problème féminin? La charge mentale ou emotional labor en anglais, est un principe de sociologie qui rapporte aux tâches de gestion et de planification du foyer au quotidien. Il s’agit d’une tâche cognitive et donc invisible, intangible, qui tombe bien souvent sur le dos des femmes. C’est le fameux deuxième shift. Et cette charge devient généralement le lot des femmes pas par mauvaise intention de la part de nos conjoints, ni même à cause d’un choix rationnel, mais bien par acculturation, une genre d’évolution sociale des rôles genrés. Le hic, c’est que ça va bien plus loin que de simplement faire les lunchs ou nettoyer la salle de bain. On parle ici d’une tâche (et donc d’un stress) intellectuel qui nous poursuit avant, pendant et après notre journée normale de travail. La conséquence? Ce bruit qui nous empêche dès lors de donner 100% de notre focus à nos priorités professionnelles. Charge mentale et ambition Cette semaine sur le podcast, je veux donc investiguer avec toi ce que représente réellement la charge mentale et voir comment on peut s’en sortir en tant que femme ambitieuse. Je parle notamment de : C'est quoi la charge mentale et ce que ce n’est pas Pourquoi ce n’est pas qu’une question de « mieux déléguer » Le changement que j'ai remarqué avec la maternité Les attentes sociales que l’on met sur la femme Les profils psychologiques qui souffrent le plus de la charge mentale Des suggestions pour rééquilibrer le partage de la charge mentale dans le foyer La charge mentale est un sujet d’une importance capitale selon moi, car il balise l’espace psychologique et cognitif que l’on peut allouer à nos ambitions à l’extérieur de la vie familiale. C’est pourquoi j’aimerais beaucoup initier la conversation avec toi à savoir comment tu approches concrètement cette problématique et comment on peut tous – femmes et hommes – s’entraider pour que nous puissions tous avoir le même type de liberté et d’opportunité de suivre nos rêves. Mentionné dans cet épisode : Le fil Reddit de 45 pages sur la charge mentale (Emotional Labor) (en anglais) La BD Fallait demander d’Emma Ep. 33 Comment apprendre à déléguer avec Josiane Morinville Ep. 5 Les services dont je ne me passerais pas comme entrepreneuse à temps partiel Aurélia Schneider. La charge mentale des femmes... et des hommes : mieux la détecter pour prévenir le burn-out, Larousse, 2018. Full Focus Planner que j'utilise personnellement comme agenda
Comment trouver plus de temps dans une journée pour faire ce qui compte? Comment réussir à avoir plus d’impact sans pour autant s’épuiser? La réponse est simple : en apprenant à déléguer efficacement. L’exercice de déléguer est un passage obligé pour l’entrepreneuse ambitieuse. Trouver des personnes qui vont contribuer au rayonnement et au bon fonctionnement de notre entreprise devient essentiel dès que l’on commence à voir le besoin de mettre en place des processus optimisé, agrandir notre offre de service ou satisfaire un nombre grandissant de clients. Apprendre à déléguer : un défi à surmonter Bien déléguer nous permet de nous concentrer sur les tâches qui tombent dans notre zone de génie, et donc qui ont le plus de valeur. Parce qu’on doit se rendre à l’évidence, peu importe à quel point on peut se cacher derrière notre minutie perfectionniste, on a deux bras, une tête et 24 heures dans une journée. Mais déléguer est aussi un défi, car il implique de se positionner comme une cheffe d’entreprise qui se voit obligée de communiquer sa vision, ses attentes et ses besoins à une personne qui n’a pas le luxe de savoir ce qu’il y a entre nos deux oreilles. C’est pour t’aider à apprendre comment déléguer efficacement que j’ai invité sur le podcast Josiane Morinville, gestionnaire de projets web spécialisée auprès des solopreneurs. L’objectif de Josiane est d’aider ses clients à travailler SUR leur entreprise, plutôt que DANS leur entreprise. Dans l’épisode d’aujourd’hui, nous avons parlé de : L’angoisse pour certaines (plusieurs) de déléguer Tâches faciles à déléguer vs. d’autres qui demandent plus de confiance Comment choisir la bonne personne pour nous appuyer Apprendre à se délester du besoin de contrôle qui nous habite Par où commencer lorsqu'on se sent prête à demander de l'aide avec nos tâches
Pas besoin d'adhérer à une religion pour avoir une vie spirituelle. Et pourtant, c'est une partie de notre être que l'on laisse souvent de côté, prises que nous sommes par la quotidienne course contre la montre, la rat race auxquels les anglo-saxons réfèrent bien souvent. Alors que l'on lit des livres pour être plus productifs, faire plus d'argent, être de meilleurs parents, avancer professionnellement, on alimente une déconnexion à soi qui se manifeste bien souvent comme un sentiment de vide. Un manque de sens. Et c'est face à ce constat que l'on entame bien souvent un travail sur soi par le biais du développement personnel, du coaching ou de pratiques rituelles. Mais développer sa spiritualité va bien plus loin. Au-delà du développement personnel On dit souvent que la philosophie est le lien entre soi et le monde réel, via des liens logiques, les liens de l'intellect. La spiritualité, elle, représente plutôt ce lien entre soi et une conscience interne qui nous connecte, via des liens indescriptibles et intuitifs, à un collectif, à quelque chose de plus grand que soi. Et c'est ce dont on va parler avec mon invitée d'aujourd'hui. Écoute la première partie de l'entrevue avec Mélissa Mayer ici Mélissa accompagne les femmes spirituelles et ambitieuses à créer des possibilités infinies pour leur entreprise & leur vie. Elle est aussi créatrice de la méthode Succès Infini™, qui permet d'identifier et de libérer la source des obstacles intérieurs au succès. En plus d'aider des entrepreneures à passer au prochain niveau avec leur entreprise, elle certifie maintenant des coachs de tous les domaines dans la méthode d'accompagnement qu'elle a créée. Dans cette deuxième partie, elle nous parle de : Pourquoi elle a adopté Hawaii comme son lieu de résidence et comment ça a transformé sa propre spiritualité Ce qu'elle pense de la résurgence des sciences occultes comme l'astrologie, magie, sorcellerie... Les raisons pourquoi on est déconnectés de notre spiritualité aujourd'hui Le lien entre la conscience collective et individuelle Si le développement personnel est le privilège d'une élite Comment elle entrevoit une nouvelle ère spirituelle pour l'humanité Mentionné dans cet épisode : [LIVRE] Antifragile de Nassim Nicholas Taleb Le site web de Mélissa Mayer et son nouveau programme Créatrices du Nouveau Monde Suis Mélissa sur sa page Facebook et sur Instagram
Je n'ai jamais grandi personnellement autant que depuis que j'ai lancé mon entreprise. J'y exprime ma créativité, j'y développe mon entregent, j'éclaircis mes modes de communication... bref, je fais marcher mes neurones au max. Elle me permet de m'épanouir d'une façon exponentielle. Tout ça, parce que je sentais en moi ce potentiel à explorer. Que j'avais quelque chose à laisser au monde. Une vision à réaliser Connecter avec cette vision, c'est ce que plusieurs recherchent en vain alors qu'ils passent d'emploi salarié en un autre, vivant de rêve en rêve, sans jamais que ce soit vraiment le leur. C'est pourquoi cette semaine sur le podcast, j'ai invité ma coach et mentore Mélissa Mayer pour discuter de comment elle a réussi à faire de créer sa business de rêve en restant connectée à sa vision, son intuition et sa spiritualité. La mission de Mélissa et d'accompagner les femmes spirituelles et ambitieuses à créer des possibilités infinies pour leur entreprise & leur vie. Elle est la créatrice de la méthode Succès Infini™, qui permet d'identifier et de libérer la source des obstacles intérieurs au succès. En plus d'aider des entrepreneures à passer au prochain niveau avec leur entreprise, elle certifie maintenant des coachs de tous les domaines dans la méthode d'accompagnement qu'elle a créée. Durant cette première partie de 2, on discute de : Ce qui l'a poussée à s'intéresser au monde du développement personnel Comment elle a développé son approche de coaching unique Son changement de positionnement entre coach d'affaire et coach de transformation Ses inspirations de modèle d'affaire et ce qui l'a amené à créer sa certification Qu'est-ce que c'est réellement, pour elle, la transformation personnelle Le lien entre la conscience collective et individuelle Est-ce que le développement personnel est le privilège d'une élite? Comment elle conçoit le leadership
J’ai appris que j’étais enceinte en septembre 2018, quelques jours seulement après notre rendez-vous exploratoire en clinique de fertilité. Après quelques secondes de silence, l’infirmière au bout du fil m’a demandé : « Vous n’êtes pas contente? » Tsé, quand ton cerveau comprend les mots, mais ça lui prend du temps à vraiment faire sens avec ce que tu viens d’entendre? C’était un choc. Des médecins m’avaient dit que j’allais devoir être patiente si je voulais des enfants. J’avais apparemment le syndrome des ovaires polykystiques. Je m’étais donc rendue à l’évidence que mes plans allaient être chamboulés. Alors je me suis dit que pendant que j’attendrai que le miracle se produise, je mettrais le gros de mes efforts sur mon autre bébé : Aime Ta Marque. Pendant ce même été, on a acheté un autre condo pour que je puisse avoir « ma chambre à moi ». Mon petit bureau! (Je t’ai déjà raconté comment mon mari adore me voir travailler à la table de cuisine 😉.) On ne décide pas des circonstances, mais on décide de comment on les vit! Mais voilà que le miracle (littéralement!) s’est produit beaucoup plus tôt qu’attendu, et sans que je m’y attende. On rebrasse les cartes! Qu’est-ce qui allait se passer avec Aime Ta Marque? Est-ce que c’était la fin? Est-ce que c’était la grande pause? Comment allais-je combiner maternité, entrepreneuriat ET salariat? Allais-je devoir faire un choix? Et bien le weekend passé, je fêtais le premier anniversaire de mon petit amour. Retour sur une année en congé de maternité Pour l’épisode d’aujourd’hui, j’ai donc voulu faire un retour sur mon année en congé de maternité et comment j’ai vécu le passage vers mon rôle de maman alors que je travaillais à faire de mon entreprise à temps partiel, mon activité à temps plein. Je te parle de ce qui a marché pour moi, ce dont je ne m’attendais pas et comment j’ai saisi certaines opportunités. Bref, je te raconte tout ça pas parce que je crois qu’il faut faire comme moi. Je veux simplement partager avec toi les dessous de l’ambition et comment l’on tisse notre histoire personnelle et professionnelle à travers les différentes circonstances de notre vie. Si tu es une maman, future maman, pas maman du tout, je pense que cet épisode permet de remettre l’humaine dans l’entrepreneuse, avec tous les détours et les surprises que cela implique. Hâte d’avoir ton retour si cela résonne pour toi. Mentionné dans cet épisode : Une année dans la vie d’une entrepreneure à temps partiel Challenge 0 à 100K : les chiffres, les leçons, les perspectives Mon dernier épisode sur ma chaîne YouTube pour annoncer mes plans suite à mon annonce de grossesse Ep. 5 Les services dont je ne me passerais pas comme entrepreneuse à temps partiel Checklist Lance ton entreprise à temps partiel... sans passer par le burnout Ne manque aucun épisode de L'Ambition au Féminin! Rejoins l'infolettre pour recevoir un rappel tous les lundis ou abonne-toi au podcast sur iTunes, Spotify, Google Podcast, Stitcher, ou là où tu écoutes tes podcasts.
Mon premier grand projet professionnel – alors que je sortais tout juste de longues études dans un domaine nullement lié au marketing et aux communications – a été de redéfinir l’image de marque et l'identité visuelle d’un cabinet de conseil qui avait près de 500 employés et 10 bureaux à travers le Canada. C’est comme ça que je suis tombée dans la soupe du branding. Mon grand fun dans la vie est de mieux comprendre ce qui nous fait résonner. Les couleurs, les sons, les mots, les sensations, les images, les feelings… Et comment on raconte une histoire à travers les différentes dimensions de notre expériences. Après tout, j’ai étudié la littérature et, parallèlement, l’histoire de l’art pour ces mêmes raisons : je suis fascinée par les symboles que l’on utilise pour communiquer l’intangible. Ce n’est donc pas une surprise que les projets de branding et de rebranding me passionnent autant. Autant les miens que ceux des autres. Ce sont des exercices de vision qui entremêlent psychologie, design, communication et stratégie d’affaires. Penser au-delà du simple logo La manipulation et la création de symboles pour faire émerger du sens. Créer un impact dans une communauté, une organisation, une industrie. Matérialiser l'esprit d'une entreprise, d'une équipe, d'un projet. Une marque forte saura créer tout cela dans l'esprit de ses employés, clients et collaborateurs. Mais comme tu le comprends sûrement, revoir ou bâtir une image de marque n’est pas un projet à prendre à la légère… Ça demande du temps, des ressources et surtout de la clarté. Dans l’épisode d’aujourd’hui, je veux donc te partager mes apprentissages et conseils si tu dois entamer un tel processus. Je mets davantage l'accent sur la construction de l'identité visuelle de ta marque. Je t’explique comment bien choisir ton designer graphique, à quoi ressemblent les étapes de la création d’une identité visuelle et aussi comment t’y préparer pour en tirer d’excellents résultats. J'y partage notamment le behind-the-scenes de mon propre rebranding dont les résultats sont désormais en ligne. J'espère que l'épisode t'aura été utile! Et si tu as besoin d'aide pour le travail de fond en positionnement de marque, n'hésite pas à communiquer avec moi.
Y a-t-il un lien intrinsèque entre succès et sexualité? Comment être plus épanouie sexuellement peut nous aider à être plus épanouie dans toutes les autres sphères de notre vie? Cette semaine sur le podcast, on continue notre conversation entre femmes avec Marie-Pier Deschênes, coach en sexualité et fondatrice de Comme des lapins. On jase de tout ce qui entoure l'établissement de son entreprise en ligne et des opportunités que ce type d'entreprise a su créer pour ouvrir des discussions sur des sujets intimes comme la sexualité. On parle également de son aperçu de la performance amoureuse, ainsi que de son identification à celle-ci. Elle nous parle aussi de comment on peut vivre une vie intime satisfaisante même si on n'est pas en couple. Enfin, on traite des défis qu'elle a rencontrés en cours de route alors qu'elle s'est décidée à devenir une référence dans un domaine encore considéré "tabou" pour plusieurs. Bref, un épisode qui nous fait réfléchir à la place de l'amour et de la connexion à soi en tant que femme ambitieuse.
Pour moi, le succès ne se définit pas seulement du côté professionnel, ni même financier. Le succès, selon moi, c’est un mode de vie. Un état d’esprit qui nous suit dans toutes nos identités. Partout où l’on va, où l’on existe. Je trouve cela d’autant plus vrai que de plus en plus de femmes osent définir leur succès autrement. Un succès qui prend en compte la famille, les amis, le couple, la communauté… … et, on va se le dire, la sexualité aussi. Bien souvent, c’est cette sphère de la vie qui s’efface en premier quand le reste prend les devants. Et pourtant, c’est une expérience si fondamentalement humaine, si près de notre identité et de notre sentiment d’être en phase avec nous-mêmes! Pour discuter de ce sujet bien spécial, j’ai invité sur le podcast Marie-Pier Deschênes, leader de cœur et fondatrice de Comme des Lapins. Marie-Pier associe d’une façon unique les concepts liés à la sexualité pour initier et générer chez les femmes une harmonie qui illumine toute la beauté de leur vie sexuelle. Elle nous parle de : Pourquoi elle a décidé de se spécialiser dans un sujet aussi intime. Le rôle de son éducation – formelle et non - dans La vague d’ésotérisme qu’il y a présentement autour de la discussion de la sexualité Comment elle définit une sexualité authentique Les raisons pourquoi on est déconnectée de cette partie de nous
Où tracer la ligne entre le public et le privé lorsque l'on bâtit notre présence en ligne? Qu'est-ce que l'on rend public et qu'est-ce que l'on garde dans la sphère personnelle? T'es-tu déjà posé la question? Suis-tu certaines règles en ce qui concerne ce que tu décides de montrer et ce que tu omets? Ce sont des questions qui reviennent souvent au sein de ma communauté et qui dépassent la simple timidité ou le sentiment de l'imposteur. Rester dans l'ombre ou s'exposer? Souvent mes clientes me disent qu'elles ont des réticences à construire leur marque personnelle en ligne, car elles ne veulent pas "tout le temps être en train de parler de leur vie" et "laisser des inconnus entrer dans leur bulle". Et je comprends ça parfaitement. Admettons que si on regarde certaines influenceuses et personnalités publiques, avoir une présence en ligne attachante et sympathique vient aussi avec la quasi-obligation de documenter absolument tous les détails les plus banaux de notre vie, allant de notre routine de salle de bain, aux spécificités de notre plan d'exercice, en passant par nos dernières emplettes au supermarché. Ça nous donne l'impression que c'est ça, se rendre visible. À lire également : Quatre piliers pour cultiver une marque personnelle puissante Laisse-moi te rassurer. Il y a d'autres façons d'assurer ta visibilité en ligne, établir ta notoriété et ta crédibilité et bâtir un brand personnel humain et authentique qui respecte tout de même tes limites à la vie privée. Pour te donner des pistes de réflexion, j'ai enregistré l'épisode de podcast d'aujourd'hui. Je serais curieuse de savoir comment tu navigues cette question. Es-tu frileuse à l'idée de te montrer en ligne? Est-ce que ça te bloque? Ou bien pour toi il n'y a pas de distinction à faire de nos jours? Ne manque aucun épisode de L'Ambition au Féminin! Rejoins l'infolettre pour recevoir un rappel tous les lundis ou abonne-toi au podcast sur iTunes, Spotify, Google Podcast, Stitcher, ou là où tu écoutes tes podcasts.
Maintenant que l’on est confinés en raison de la Covid-19, c’est le Québec au complet – voire, le pays, le monde – qui doit adapter ses habitudes de consommation. Selon un rapport produit par Tam-Tam\TBWA, le commerce en ligne a vu une augmentation de 118% en quelques semaines seulement. De plus, bonne nouvelle pour les créateurs d’ici, les intentions d’achat des Québécois démontrent que 79% d’entre eux désirent acheter auprès de leurs commerces locaux qui offrent l’option en ligne. Alors même si les boutiques marquent « fermé » sur leurs portes, les commandes continuent de rentrer par le biais de leur vitrine virtuelle. Ça c’est si elles en ont une… #oups Le meilleur temps pour lancer ta boutique en ligne Personnellement, je suis une adepte d’achat en ligne depuis belle lurette. Avec un job à temps plein, une entreprise on the side et désormais un bébé à la maison, je n’ai pas beaucoup de temps pour aller magasiner. On va pas se mentir, le meilleur temps pour lancer ta boutique en ligne, c'était hier. Le deuxième meilleur temps, c'est là, maintenant. En effet, plus que jamais il est essentiel pour les petits et grands créateurs, fournisseurs et producteurs d’avoir leur propre porte d’entrée sur le web, question de servir leur clientèle au mieux de leur capacité et garder la tête hors de l'eau pendant la crise. Et pour les nouveaux entrepreneurs, les opportunités sont innombrables de mettre de l’avant des produits novateurs et de faire découvrir la production et l'expertise locale. Quoi savoir avant de commencer Heureusement, lancer une boutique en ligne n’a jamais été aussi facile. Pour t'aider dans le processus, j'ai voulu parler à une pro dans le domaine. J'ai donc invité sur le podcast Maude Lavoie, fondatrice de NitroMedia et experte Shopify. Nous discutons de tout ce qu’il faut savoir pour se lancer dans le ecommerce et bâtir un site transactionnel. On discute notamment de : Comment un hobby de secondaire s’est rapidement transformé en métier. Qu’est-ce qui fait le succès d’un site web transactionnel? Qu’est-ce qu’elle pense d’Etsy comme plateforme de vente? Des erreurs fréquentes quand on fait notre boutique en ligne Est-ce que le ecommerce est une porte d’entrée vers l’entrepreneuriat chez les femmes Par où on commence si on veut lancer sa boutique en ligne? Alors, dis-moi, songes-tu à lancer ta boutique en ligne? En as-tu déjà une? Es-tu une adepte de online shopping ou tu préfères encore le magasinage en personne? Hâte de te lire!
On ne va pas se mentir, lancer une entreprise engendre des frais. Même si tu es basée en ligne. Même si tu ne vends pas de produits physiques. Et oui, même si tu fais ça on the side. Cependant, au fil des ans j’ai remarqué que beaucoup de nouvelles entrepreneuses se lancent dans des dépenses qui ont un faible retour sur investissement ou qui ne devraient pas figurer sur leur liste de priorités. Résultat? Quand vient le temps d’investir pour des services qui auraient un réel impact sur les affaires, la tirelire est vide. Dans l’épisode d’aujourd’hui, je veux te proposer de faire le tri entre ce que tu penses être essentiel pour lancer ton entreprise et ce qui peut attendre à plus tard. Je liste 5 dépenses qui, selon mon expérience de l’entrepreneuriat, ne devraient pas se trouver dans tes frais de démarrage afin que tu puisses te concentrer sur ce qui va réellement t’être utile en début de projet et ainsi conserver tes précieuses ressources pour la suite. Et toi, y a-t-il des dépenses que tu as regretté d’avoir fait en te lançant? Des doutes par rapport à un achat que tu penses être un must, mais qui est peut-être simplement un nice-to-have? Laisse-nous ça en commentaire.
Je me rappelle très bien le sentiment qui m’a submergé lorsque j’ai eu mes premières menstruations, à l’âge de 10 ans. J’ai paniqué. J’ai tenté de cacher la preuve en changeant de petite culotte et en les jetant aux poubelles. À mon grand désespoir, j’ai réalisé que je n’en avais pas que pour quelques heures, mais bien pour plusieurs journées. Ce sentiment de honte et de peur, ça m’a pris longtemps à m’en débarrasser. Avoir ses règles est alors devenu un « problème » qu’il fallait gérer. D’abord par des serviettes hygiénique et des Tylenols, plus tard par la pilule contraceptive. Ce n’est qu’au moment où j’ai voulu avoir un enfant, vers la fin de ma vingtaine, que j’ai vraiment commencé à penser à mes menstruations avec ouverture et empathie. Reconnecter à soi via son cycle menstruel Ces réactions face à un phénomène naturel, sain et universel chez les femmes est une des nombreuses façons par lesquelles nous encourageons la déconnexion entre le corps (surtout féminin) et toutes les autres sphères de notre vie. Et pourtant, nos règles nous offrent des informations importantes sur notre façon de fonctionner, de gérer nos émotions et même de travailler. À écouter également : Ep. 9 Planifier son année stratégiquement et sereinement Il serait temps que nous leur vouions un peu de respect! C’est avec cette mission en tête que j’ai fait appel à mon invitée d’aujourd’hui sur le podcast. Changer notre relation à nos menstruations est la mission que Gaëlle Baldassari, pédagogue en psychologie du cycle menstruel, s’est donnée avec Kiffe ton cycle. Dans l’épisode d’aujourd’hui, j’ai voulu discuter avec elle de comment reconnecter avec notre cycle menstruel pour le bénéfice de notre créativité, de notre productivité et de notre présence au monde en général. On échange notamment sur : Son expérience avec les hormones, le burnout et l’aménorrhée (absence de menstruations) Pourquoi et comment elle a décidé de se lancer dans la recherche autour des effets psychologiques du cycle menstruel Comment mieux connaître notre cycle peut nous aider à gagner en confiance, en endurance et en efficacité Si c’est vrai que le cycle lunaire est lié de façon ou d’une autre à nos règles Cycle menstruel au travail : comment communiquer nos fluctuations Comment mieux comprendre les phases de notre cycle et des façons pour reconnecter avec celui-ci Un épisode que je vous encourage à écouter en entier et à partager avec le plus grand nombre de femmes possibles. Il est temps que nous réinvestissions notre corps de sa puissance afin de se transformer en femmes plus accomplies… et plus sereines Mentionné dans cet épisode : Le site web Kiffe ton cycle de Gaëlle Baldassari BALDASSARI, Gaëlle. Kiffe ton cycle : bien connaître son cycle pour vivre mieux, Larousse, 2019. Suivez Gaëlle sur Instagram (@kiffetoncycle) et Facebook SPM ta mère (@smptamere) L’application Clue, pour le suivi du cycle menstruel
Je sais que tu es capable de générer de l’argent, mais es-tu capable de la garder? Es-tu capable de l’investir aux bons endroits? Sais-tu gérer tes finances de façon à servir TA vie plutôt que de gérer ta vie pour correspondre à ton gain financier? Cette semaine sur le podcast, je reçoit une femme qui a décidé de ne plus laisser l’argent créer de l’anxiété dans sa vie. Geneviève Paré est stratège financier et s’est donné comme mission d’aider les entrepreneurs à comprendre leurs chiffres, prendre conscience de leurs dépenses et générer plus de profits. Gérer ses finances n'a pas à être stressant Après avoir laissé tomber ses propres blocages et croyances face à l’argent, elle applique son savoir de la comptabilité et de la fiscalité et son expérience de femme d’affaires pour définir ce qu’est réellement la douceur financière, un concept qu’elle préconise dans son approche aux chiffres. Dans l’épisode d’aujourd’hui, on discute entre autre de : Pourquoi l’absence d’éducation financière est un fléau majeur Son burnout à 28 ans alors qu’elle faisait 150K par an et ce que ça lui a appris De quelle façon elle a commencé à vraiment s’éduquer sur les finances, même après avoir fait un baccalauréat et une maîtrise dans le domaine Ce qui s’est passé quand la workaholic qu’elle était est tombée en congé de maternité Conscience versus obsession de nos finances Le problème avec la façon dont on parle d’abondance et de blocages face à l’argent Des trucs pour gérer ses finances de façon plus positive et adopter un meilleur état d'esprit
Ce n'est un secret pour personne, Catherine Cormier adore travailler en pyjama. Si bien qu’elle en a fait le fanion de sa vie professionnelle! Pigiste depuis 10 ans maintenant, la fondatrice de Betti, Réseaux Sociaux et Rédaction et de Vie de Pyjiste se confie aujourd’hui sur les dessous de la réalité de freelance. Parce que bien que c’est vrai que de travailler de façon autonome ouvre un univers de possibilité pour se retrouver et vivre selon nos conditions, il n'en demeure pas moins qu’il y faut éviter de nombreux pièges si on veut vraiment en tirer le maximum. Et perdurer dans le temps! Dans la deuxième partie de cette entrevue, on discute notamment de : Comment rester organisée quand on est à son compte? Limites entre travail et temps pour soi quand on décide de notre horaire. Les pièges qui viennent avec l’absence de cadre de travail. De quelle façon alimenter notre créativité quand notre day-to-day est de créer pour les autres? On parle aussi d’argent, d’indépendance et de leadership et de l’incompréhension que peut susciter un mode de vie alternatif comme celui du freelancer. Alors, la vie de pigiste, on la choisit ou c'est plutôt elle qui nous trouve? Si c'est ta réalité aussi, laisse-moi un commentaire.
Le télétravail est un avantage que de plus en plus d’employeurs offrent à leurs équipes pour permettre plus d’agilité et de flexibilité. Mais bien que l’idée de travailler de chez soi, dans le confort de son salon et selon ses horaires ait ses attraits à première vue, il s’agit tout de même d’une pratique qui demande beaucoup de discipline et d’organisation. Ajoutez à cela des enfants à la maison… et je comprends que l’idée de devoir vous concentrer et rester productif pendant des journées, voire des semaines, peut paraître comme une mission impossible. Le télétravail, une aptitude à maîtriser Heureusement, nous vivons dans une époque hyper connectée. De pluis, bon nombre de travailleurs ont une expérience de longue date avec le travail à distance, prouvant que c’est non seulement possible, mais même bénéfique pour la productivité à long terme. Alors tandis que la planète entière se met en quarantaine, que les écoles ferment et que les rues se vident de leur population afin de lutter contre la pandémie de coronavirus, j’ai voulu partager avec vous des astuces pour rester productive et motivée si vous devez rester à la maison pour travailler. Après 4 ans à piloter une entreprise à temps partiel, dont presque 10 mois tandis que j’étais en congé de maternité, j’ai acquis certaines aptitudes à travailler dans des contextes plutôt… atypiques. Je vous parle notamment de mes : méthodes de concentration et de planification de tâches; outils de collaboration et de gestion de projets; astuces pour garder le contact avec son équipe et ses collaborateurs; applications de communication utilisées pour remplacer les réunions en personne; groupes préférés pour contrer la solitude. Dans tous les cas, j’espère que cet épisode démontrera aux employeurs de la nécessité de mettre en place de meilleures infrastructures pour permettre à leurs employés de travailler à distance. Si vous aimeriez ajouter vos propres trucs de pro à la liste, n’hésitez pas à commenter sous cette publication. Je suis certaine que vous ferez bien des heureux en cette période où la souplesse et la résilience sont des plus essentielles!
Il y a 10 ans, Catherine Cormier laissait son job administratif en agence pour se lancer dans un métier qui en était encore à ses balbutiements : la création de contenu pour le web et les réseaux sociaux. « C’était un gros terrain de jeu – ça l’est encore aujourd’hui – mais plus pour les mêmes raisons que ce l’était à l’époque, » commente mon invitée avec nostalgie. Dans le temps, la game se jouait sur Tumblr, Twitter et un Facebook originel qui précédait la publicité et dont les pages arboraient des noms tels que « Si toi aussi tu aimes le côté froid de ton oreiller… ». À lire également : Microprogramme en réseaux sociaux de l'Inis : retour d’expérience Pigiste un jour, pyjiste toujours Dans l’épisode d’aujourd’hui, Catherine, qui est depuis à la tête de Betti Réseaux Sociaux (littéralement un des premiers blogues sur les communications que j’ai commencé à suivre!) et, plus récemment, de Vie de Pyjiste, raconte comment elle en est venue à se lancer dans le freelance et à s’identifier corps et âme au mode de vie de pigiste. On discute notamment de : Comment elle a bâti son expertise en réseaux sociaux, alors que personne d’autre ne faisait ça La différence entre le parcours d'une pigiste qui se lance comme professionnelle des réseaux sociaux aujourd’hui versus il y a 10 ans Comment est né Vie de Pyjiste, qu’elle considère comme étant son projet le plus égoïste Ses façons de contrer la solitude du travail autonome Vivre la compétition entre pigistes freelancers, Sa passion pour le cinéma qui se révèle dans son métier Ce qu’elle ferait différemment si elle se lançait à son compte aujourd’hui Une entrevue avec une femme pétillante qui réussit à dédramatiser la réalité du travail autonome grâce à son humour et son imagination. Mentionné dans cet épisode : Betti, réseaux Sociaux et rédaction Le site web de Vie de Pyjiste et le fameux groupe Facebook En attendant le café, le podcast pour pigistes Lire les articles de Catherine sur Aime Ta Marque Suivez Cath sur Instagram, Twitter, LinkedIn Tu aimes le contenu que je partage via le podcast? Laisse-moi un avis sur Apple, Spotify ou là où tu écoutes tes podcasts!
Trouver des clients, c’est comme dater. On a un idéal auquel on essaie de se rapprocher, mais dans la réalité, ce n’est pas toujours aussi parfait. Ça prend souvent d’aligner bien des rendez-vous avec des types de personnalité différentes avant de mettre le doigt sur ce que l’on cherche vraiment. Celui-ci était trop ci ou pas assez ça. Avec tel, il n’y avait juste pas de chimie. Avec le temps, et après s’être échaudé quelques fois dans des situations suboptimales, on devient de moins en moins indulgente. Et comme en amour, plus on prend confiance en soi et en nos capacités, plus on attire des gens qui correspondent à nos standards et à notre vision. Parce que tout comme ce n'est pas vrai que l’amour doit fait mal, on ne lance pas une entreprise pour se rendre malheureuse ! Avoir de bons clients n'est pas un luxe Dans l’épisode d’aujourd’hui, je te parle de comment bien choisir ses clients et éviter les pièges de débutant lorsque vient le temps de rendre des services professionnels. Je discute autant de match de personnalité, que de pricing et de ciblage dans l’optique de créer des relations agréables et durables avec ton public cible. Un public pour qui tu seras excitée de travailler et envers qui tu ne voudras donner rien de moins que ta meilleure performance. Parce que c’est ça, le vrai amour en affaires. Alors dans une relation d’affaires, est-ce vrai que le client est toujours roi? Possible, tant qu’on choisit bien à qui l’on plaide allégeance! Qu'en penses-tu?
Il y a un diction en anglais qui dit que your network is your net worth, en d’autres mots, que notre réseau correspond à notre valeur réelle sur le marché. C’est une idée qui peut être angoissante pour celles qui se considèrent plutôt introverties, voire timides. Dans mon cas, il est vrai que pendant longtemps, j’ai évité les événements de réseautage parce que j'y percevais un exercice où les participants ne s'intéressent pas réellement à qui tu es. Je pensais que c'était une game de comment tu peux leur servir et je ne voulais pas être instrumentalisée de la sorte. Cependant, je suis heureuse d’avoir surmonté mes préjugés et mes inconforts face au réseautage au fur et à mesure que j'ai plongé dans l'entrepreneuriat. J'en parle notamment dans mon article Réseauter comme la professionnelle que vous êtes. Aujourd'hui je comprends enfin avec clarté comment notre réseau représente notre force, notre pilier. La parole à une pro du réseautage Pour discuter du sujet, j’ai invité Jannick Bouthillette, cofondatrice de ProfessionELLE, une entreprise dont la mission est d'accompagner les femmes passionnées dans leur progression de carrière. Au sein de son entreprise, Jannick organise non seulement des conférences-réseautage, mais elle aide les femmes à passer au prochain niveau dans leur cheminement professionnel grâce à des réflexions et des changements de perspective visant à les outiller dans le processus. Dans l'épisode d'aujourd'hui, on discute de : Comment faire appel à son réseau l'a aidée à redéfinir ses objectifs professionnels La clé pour réseauter sans vraiment réseauter Pourquoi vente et réseautage ne sont pas synonymes Comment à développer son réseau sans avoir à aller à des événements Peut-on réseauter 100% en ligne? Mentionné dans cet épisode : How To Be An Empowered Leader w/Kelsey Ramsden sur le YouTurn podcast d'Ashley Stahl Site web de ProfessionELLE Calendrier des événements de ProfessionELLE Tu aimes le contenu que je partage via le podcast? Laisse-moi un avis sur Apple, Spotify ou là où tu écoutes tes podcasts!
Il n’y a rien de plus inspirants que de découvrir l’histoire derrière ces femmes qui respirent confiance et action. On y réalise bien souvent que tout est une question de mouvement et d’itération. En effet, la clarté est quelque chose que l’on découvre à force de tâtonner et d’expérimenter. Et c’est ce qui crée les succès les plus riches et les plus authentiques. Cette semaine, je m’entretiens avec Geneviève Gauvin, coach pour infopreneuses et animatrice du podcast Les Vraies Affaires pour parler de sa marque, de son brand et de comment elle a su, à travers le temps, trouver SA voix. Créer une identité au fil des transformations Geneviève a su faire son chemin dans une industrie qui ne propose pas de parcours en ligne droite, ce qui lui a permis, à force de chercher comment s'y retrouver, d’entrer en contact avec sa personnalité, ses aspirations, bref, avec son essence. Alors que dans la première partie de l'entrevue, on parlait davantage de sa genèse d’entrepreneuse et de comment couple et business ne font qu’un dans sa vie, on se penche aujourd’hui sur le processus de création d’identité de marque, des réflexions que ça a suscité chez elle et de la transformation qui s’est opérée au fil du temps dans sa façon de se montrer à son public. Dans cet épisode, on discute notamment de : Comment elle en est arrivée à l’image qu’elle voulait projeter d’elle-même Le rôle qu'a pris le podcast dans son identité de marque Comment elle gère la critique et comment ça s’intègre dans sa philosophie business L'importance de parler d’argent sans tabou De son tournant vers la business minimaliste Mentionné dans cet épisode : Les Vraies Affaires, le podcast de Geneviève Gauvin L'infolettre de Geneviève Gauvin Suivre Geneviève sur Instagram @_genevievegauvin SIMMONS, Shannon Lee. Worry-Free Money: The Guilt-Free Approach to Managing Your Money and Your Life, Collins, 2017. McKEOWN, Greg. Essentialism: The Disciplined Pursuit of Less, Currency, 2014. Procure-toi le BUNDLE KA-CHING! du 17 au 21 février 2020. Tu aimes le contenu que je partage via le podcast? Laisse-moi un avis sur Apple, Spotify ou là où tu écoutes tes podcasts!
Si tu suis le monde de l’entrepreneuriat en ligne, tu n’as pas besoin que je te présente mon invitée d’aujourd’hui. Geneviève Gauvin était plus ou moins inconnue il y a à trois ans, mais grâce à son podcast Les Vraies Affaires, elle a tôt fait de s’établir comme une des voix à suivre au Québec en ce qui a trait à l’infopreneuriat, au marketing affilié et au marketing par courriel. Geneviève est un bel exemple d’une femme qui a su bâtir une business au service de sa vie. Elle et son mari Nick combinent leurs deux entreprises en ligne et réussissent à voyager 6 mois par année et à élever leur fils, Elliot. Aujourd’hui dans l’épisode, j’ai voulu en savoir plus sur Geneviève la femme, l’amoureuse, la businesswoman qui a sur écouter ses guts dans la création de sa réalité d’entrepreneuse. Elle nous parle notamment de : Comment elle a rencontré son chum et la façon dont ils sont tombés dans l’entrepreneuriat Son expérience de bâtir une relation amoureuse en même temps qu’une entreprise Comment elle a dû travailler à faire de la place pour son ambition Ce qui l’a amenée à créer son podcast Comment leur quotidien s’organise autour de la parentalité et de leur goût du voyage Mentionné dans cet épisode : Les Vraies Affaires, le podcast de Geneviève Gauvin FERRIS, Timothy. The 4-Hour Workweek, Harmony, 2009. La B-School de Marie Forleo Inscris-toi à l'expérience Ka-Ching! Tu aimes le contenu que je partage via le podcast? Laisse-moi un avis sur Apple, Spotify ou là où tu écoutes tes podcasts!
Est-ce qu’on t'a déjà demandé de sourire plus au travail? As-tu déjà douté de toi parce que tu pensais avoir été trop directe avec un collègue? Es-tu du genre à rester après tout le monde pour nettoyer la salle de réunion? Et si je te disais qu'il s'agit de comportements qui sabotent les femmes au travail, me croirais-tu? Cette semaine sur le podcast, je veux faire du pouce sur l’article d’Alexandra Philibert sur le double standard entourant le succès chez les femmes pour parler des attentes insidieuses qu’on a d’une femme dans un contexte professionnelle. Par exemple... On nous demande d’être leader, mais aussi d’être gentille, attentionnée, maternante. On nous demande de performer, mais aussi d’être serviable, empathique et d’apporter les cupcakes à la prochaine réunion d’équipe. Quand on s’efface trop, on laisse passer les opportunités d’avancer. Tandis que lorsque l’on célèbre haut et fort nos réussites, on nous reproche de manquer d’humilité. Comment pouvons-nous cultiver un succès au féminin quand il semble y avoir tellement d’obstacles ne serait-ce que pour l’exprimer? Dans l’épisode d’aujourd’hui, je discute de ces attentes qu'on a des femmes professionnelles et de comment elles nuisent à notre avancement en tant qu’individu, mais aussi en tant que société. Mentionné dans cet épisode : Succès au féminin et double standard sur Aime Ta Marque Gentille, mais pas trop : la tyrannie du caractère chez la femme professionnelle sur Aime Ta Marque CLINTON, Hillary Rodham. What Happened, Simon & Schuster, 2017. The Cooper Review par Sarah Cooper 5 stéréotypes féminins qui nuisent à votre avancement professionnel sur Aime Ta Marque SCOTT, Kim. Radical Candor: Be a Kick-Ass Boss Without Losing Your Humanity, St. Martin's Press, 2019. Inscris-toi à l'expérience Ka-Ching! 7 jours, 15 experts, 14 stratégies pour booster ta business en ligne Tu aimes le contenu que je partage via le podcast? Laisse-moi un avis sur Apple, Spotify ou là où tu écoutes tes podcasts!
Quel est le lien entre une collection d’art, les pet influencers et l’ambition? Vous l’aurez deviné, c’est Aicha Tohry, avocate pour industries créatives. Aicha a plusieurs projets qui l’habitent, autant pros que persos. Dans la deuxième partie de l’entrevue, on discute donc de : L’importance de l’équilibre travail et vie personnelle Sa passion pour l’art et si elle aimerait en faire plus qu’un hobby La relation qu’elle voit entre argent et succès Son plan sur 5 ans, ses bilans et listes de souhaits Son intérêt pour les influenceurs du règne animal sur les réseaux sociaux! Mentionnés dans cet épisode: Le compte Instagram de Doby, son doberman chiot : @meetdoby ARTY LAW, le site web d’Aicha Pour suivre Aicha sur Instagram : @aichatohry et @arty.law Pour visiter mon nouveau site web de consultante, c'est à tatianastlouis.com Tu aimes le contenu que je partage via le podcast? Laisse-moi un avis sur Apple, Spotify ou là où tu écoutes tes podcasts!
À quoi pensez-vous quand vous pensez à un avocat? (Pas le légume, là). Perso, j’y vois une personne hyper compétitive avec des cernes en dessous des yeux et qui se fait un salaire bien gras. JE SAIS. Gros préjugé. Une des choses à laquelle je ne PENSE PAS, c’est à la mode, aux arts et aux réseaux sociaux. Pourtant, c’est ce à quoi Aicha Tohry a décidé de dédier sa pratique du droit. En fait, Aicha est tout le contraire de l’avocate « traditionnelle. » Spécialisée dans les industries créatives, elle a su insuffler ses goûts et sa personnalité à un parcours qui a la réputation de laisser peu de place à la créativité. Aujourd’hui, elle représente autant des producteurs de musique que des designers mode, des startup technologiques, des agences de marketing, des designers graphique, consultants en arts et autres entrepreneurs. Passionnée d’art, de mode et de son doberman Doby, elle fascine par son attitude rebelle face au droit… à commencer par le fait qu’elle ne soit jamais passée par un cabinet, comme le font la plupart des jeunes avocats au sortir de l’école. Plutôt, elle a lancé une pratique à son image, qu'elle alimente grâce à une présence web exemplaire. En effet, contrairement à plusieurs de ses pairs, elle a su tirer parti assez tôt de la puissance des réseaux sociaux pour se bâtir une clientèle et un nom. Enfin, elle a misé sur une approche de niche pour se doter d’une longueur d’avance sur ses concurrents dans le domaine. Dans l’épisode d’aujourd’hui, on parle donc de son parcours « traditionnel atypique » et de comment elle peut inspirer d’autres femmes à trouver leur voie même quand il semble n’y en avoir qu’une seule. Ressources mentionnées : ARTY LAW, le site web d'Aicha Tohry Articles d'Aicha sur Aime Ta Marque : L'importance de protéger son identité visuelle : les marques de commerce L'ABC de la présence en ligne en toute légalité Les documents juridiques essentiels de l'entrepreneur Les étapes juridiques à suivre pour démarrer son entreprise Données personnelles : comment VRAIMENT les protéger Commanditer un événement : conseils pour débutants 4 façons concrètes d’aligner son entreprise sur ses valeurs Trouver son identité visuelle : 5 conseils juridiques pour éviter les pépins Y a-t-il trop de contenu commandité sur le web? Le bilan juridique de son entreprise : 3 étapes à suivre Gérer ses clients sans perdre la tête : 5 règles à suivre Aicha donnera un atelier intitulé "Navigating Brand Deals as a Content Creator" au Montreal's Creator Convention. Ici pour les billets. L'avocate qui a su innover! (son profil sur Droit.inc) Liens vers l'infolettre le canevas du branding personnel checklist pour lancer ton entreprise à temps partiel Tu aimes le contenu que je partage via le podcast? Laisse-moi un avis sur Apple, Spotify ou là où tu écoutes tes podcasts!
Êtes-vous prête à passer à la vitesse supérieure dans votre carrière ou avec votre entreprise? Si c'est le cas, on vous a probablement suggéré de vous trouver un coach. Mais la tâche n'est pas aussi facile qu'il y paraît. Étant en congé de maternité prête à me lancer à temps plein dans mon entreprise, j’ai voulu m’entourer des bonnes personnes durant ce moment charnière dans ma vie. J’ai donc fait mes recherches pour investir auprès de coachs qui m’amèneraient au prochain niveau d’un point de vue business, mais aussi mindset et confiance en moi. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, on peut trouver un coach pour tout et n’importe quoi. Coach de vie, coach fitness, coach de réseaux sociaux, coach de sommeil… J’ai même vu quelqu’un qui se disait coach de bonheur… Comme l’appellation n’est pas réglementée, l’industrie du coaching s’est vite transformée en un far west d’ésotérisme et de marchands de rêve. La crédibilité de la profession (ou devrait-on dire vocation?) en a pris un bon coup. Et pourtant, les bons coachs existent. Et ils facilitent des métamorphoses réelles auprès de leur clients jour après jour. Alors comment y trouver son compte quand, comme moi, on est motivé à créer de véritables transformations dans nos vies? Dans l’épisode d’aujourd’hui, je plonge au cœur du sujet du coaching. J’y traite notamment de : La différence entre coach, thérapeute, mentor La sur-utilisation de l’étiquette de coach (et mes questionnements sur les « coach marketing et réseaux sociaux ») Le lien entre argent et résultats L’élément secret pour une transformation réussie Comment choisir un bon coach Alors, quelle est votre expérience avec le coaching? Bonne, mauvaise? Comment percevez-vous ce champ d’expertise? Laissez-moi savoir dans les commentaires! Mentionné dans cet épisode : L'Ambition au Féminin, Ep. 9 Planifier son année stratégiquement et sereinement Le coaching, c’est pour vous? sur Aime Ta Marque James Wedmore. Mind your own business, Ep. 291 How to charge and receive money without the guilt Mathieu Dumont et Dave Ruel. Les Instigateur, Ep. 11 Self-awareness et développement continu Self-Coaching Scholars, le membership mensuel de Brooke Castillo (ceci n'est pas un lien d'affiliation) Tu aimes le contenu que je partage via le podcast? Laisse-moi un avis sur Apple, Spotify ou là où tu écoutes tes podcasts!
Est-ce qu'on dit entrepreneure ou entrepreneuse? La question peut paraître bien simple... À première vue, on s’en fout, non? Les deux sont acceptables, autant dans le dictionnaire que dans l’usage. Même si la règle favorise le féminin -eur/-euse (du latin -or/-osa), plusieurs préfèrent cependant ajouter un -e final pour créer des termes comme réviseure, auteure, docteure. « Ça sonne mieux à mes oreilles. » Comme s’il y avait quelque chose d’offensant, de dérangeant, dans une féminisation bien audible et bien visible. Mais ce choix d’apparence innocent cache une problématique bien réelle : la représentation des femmes – professionnelles, éduquées, ambitieuses – dans la langue courante. Et surtout, de ce que l’on attend d’elles dans ces rôles. Dans l'épisode d'aujourd'hui, je discute de la question de la féminisation des termes avec Sandrine Bourget-Lapointe, co-fondatrice de la librairie féministe l’Euguélionne et formatrice en l’écriture inclusive. La langue évolue. Mais elle peut le faire de façon consciente, selon nos valeurs de société, afin de permettre aux minorités et aux invisibilisés de se faire voir et entendre. Mentionné dans cet épisode : Est-ce qu'on dit entrepreneure ou entrepreneuse? sur Aime Ta Marque EVAIN, Aurore. En compagnie, Éditions iXe, 2019. La rédaction épicène ou l’égalité des sexes dans l’univers rédactionnel sur Aime Ta Marque LESSARD, Michaël et Suzanne ZACCOUR. Grammaire non-sexiste de la langue française, M Éditeur, 2017. Exiger un français soigné fait-il de nous des élitistes? sur Aime Ta Marque Le mémoire du Conseil des Montréalaises, 2017 Librairie L'Euguélionne Facebook de Sandrine Bourget-Lapointe Tu aimes le contenu que je partage via le podcast? Laisse-moi un avis sur Apple, Spotify ou là où tu écoutes tes podcasts!